
La faillite du BCG

Auteur : Dr Marcel Ferru
Editeur : publié à compte d'auteur
Année : 1977
Ce livre retrace l'histoire du BCG, ses espoirs, ses échecs et le dogmatisme de ceux qui l'ont mis au point et en ont fait la promotion.
30 Mai 2013 :
Le Dr Ferru, professeur honoraire de clinique médicale infantile, après avoir vu le vaccin de Calmette et Guérin comme une arme miraculeuse contre la tuberculose, a dû se rendre à l'évidence : ce bacille n 'était ni stable, ni sûr, ni efficace. Tout cela est étayé par différentes communications scientifiques qu'il a patiemment réunies au long d'un demi-siècle. Mais face au dogmatisme de Calmette et des promoteurs du vaccin, nombre de chercheurs et de médecins n'ont pu réussir à faire entendre leurs mises en garde.
Le BCG n'est pas stable. Comme tout vaccin vivant, il peut recouvrer sa virulence et donner une tuberculose vraie. De plus, selon le mode de production, différente pour chaque pays, le vaccin peut contenir de 1 à 9 fois la dose de bacilles.
Le BCG n'est pas sûr. Même très atténué et même non tuberculigène, ce bacille conserve un effet pathogène pour l'homme. Quand on sait qu'il était donné en gouttes dès les premiers jours après la naissance, cela laisse songeur.
Le BCG n'est pas efficace. Il n'empêche pas une première atteinte de tuberculose. Les exemples sont nombreux et j'en fait partie.
Pour avoir vu des cas dramatiques dans sa propre famille d'enfants ayant mal réagi au BCG, le Dr Ferru s'est fait un devoir d'exposer les faits devant l'Académie de Médecine et lors de congrès sur le sujet. Dès lors, quand il réussissait à faire une publication ou un exposé, les promoteurs du BCG tronquaient ses dires, les reprenaient en éliminant les passages qui pouvaient porter atteinte à la toute jeune renommée de ce vaccin. Ce n'est pas le seul médecin qui subit cette censure. L'information fût muselée avec un grand soin, avec représailles (refus d'avancement, stigmatisation et mépris) pour les contradicteurs. Pourtant, les faits parlaient d'eux-même, mais les promoteurs du vaccin déviaient la discussion sur un ordre moral qui n'avait pas lieu d'être dans un débat purement scientifique et médical.
Enfin, c'est l'utilisation des antibiotiques qui a révolutionné la prophylaxie de cette maladie. En traitant ainsi les malades, on diminuait leur nombre et donc celui des « tousseurs » qui disséminaient les bacilles, et donc le nombre de personnes exposées. De manière bien plus efficace et sûre que le vaccin BCG qui, lui, faisait circuler le microbe. Le Pr Wallgren, un des grands pionniers de la vaccination, finit par le reconnaître et conseilla d'arrêter progressivement le BCG. Mais il a fallu encore attendre trois décennies pour que ce vaccin ne soit plus légalement obligatoire en France.
A qui je recommande ce livre :
Aux personnes qui veulent approfondir leurs connaissances sur le BCG. La prose est délicieusement désuète.