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Ma seconde lettre à "Prescrire"


Le 01 Novembre 2012

Madame,

Suite à vos conseils, je me suis connectée à votre site www.prescrire.org. Je n'ai pas eu accès au moteur de recherche dans la partie « libre accès », je n'ai pas trouvé de « communiqués de presse », je n'ai pas trouvé 54 articles sur les vaccins mais plus de 700 avec l'impossibilité de savoir précisément ceux que je pouvais consulter librement. Ma recherche a donc été fastidieuse jusqu'à ce que je sélectionne simplement les documents « prescrire.org », où là, j'ai trouvé des textes bien succincts qui ne m'ont rien apporté de neuf. Seulement, j'avais l'impression de voir un copié/collé des recommandations officielles sur la vaccination.

N'ayant pas accès à vos « recherches et analyses détaillées », je ne peux juger de la pertinence de vos conclusions sur l'intérêt de la vaccination. Et cela m'agace prodigieusement car, lorsque j'étais au lycée, on m'a appris à vérifier toutes les données d'un problème pour être sûre de valider une hypothèse.

J'ai moult textes, documents, tableaux, diagrammes et témoignages qui tendent à me prouver que la vaccination n'est ni sûre, ni efficace, ni sans danger pour autrui. Par contre, lorsque je veux creuser les allégations en faveur de la vaccination, j'ai ces réponses : « ce n'est pas prouvé que la vaccination a rendu votre enfant autiste », « les bénéfices de la vaccination sont plus importants que les risques » ou dans votre cas : « ainsi, on ne peut nier les bénéfices de certaines vaccinations ». Je ne demande qu'une chose : qu'on me le prouve ! Je vous laisse le soin de m'expliquer par A+B+C+D+E « qu'on ne peut nier les bénéfices de certaines vaccinations ».

Je n'ai lu que trois ouvrages sur le sujet, celui de Mme Dépréaux qui m'a ouvert les yeux, celui du Pr Georget et celui du Dr Pillette qui contient plus de 1200 références bibliographiques. Tout le reste, je suis allée le puiser sur Internet, dans les sites officiels de la Santé, du Sénat, des lois, et chez ceux qui dénoncent la pratique vaccinale. Notez que ce type d'ouvrage à charge est très récent, la plupart a moins de 10 ans. Parce que c'est une mode comme vous le suggérez ? Je pense plutôt que le scandale est en train d'éclater.

Je sais pertinemment que la source Wikipédia n'est pas toujours fiable, ni bien complète, mais pour montrer qu'il y a un consensus sur la toxicité du mercure, du formaldéhyde et de l'aluminium, je la trouve suffisante. Je vous conseille de jeter un coup d’œil sur la page de discussion de « Louis Pasteur » car les prises de positions sur cette personnalité valent le détour. Ce serait risible si la santé de millions de personnes n'était en jeu.

Je peux vous assurer que je ne suis liée à aucun lobby mais juste en contact avec des personnes qui sont victimes, ou qui ont perdu un être cher, à cause des vaccins. Et malheureusement, ils sont nombreux. Enfin, pour prévenir une autre accusation qu'on entend souvent : je n'ai pas quitté la religion de mes parents pour suivre une quelconque autre, encore moins une secte. Je ne suis pas assez croyante pour cela et bien trop rationnelle.

En tout cas, grâce à vous, j'ai pu recueillir des données sur les vaccins contre le rotavirus, le Rotarix et le Rotateq. Comme personne de ma famille ne les ont reçus, c'est en toute impartialité que je vous livre le résultat de mes propres analyses.

Mes documents sources :

Vous voyez qu'il n'y a aucune littérature qui puisse être qualifiée de nébuleuse.


A - Les diarrhées à rotavirus

Le rotavirus est très contagieux et peut survivre plusieurs semaines sur des surfaces. On en a retrouvé sur des jouets, couches, paillasses et zone de préparation des repas dans des crèches. Le mode de transmission est féco-oral direct ou indirect (surfaces contaminées, eau, aliments...). Un enfant infecté excrète 100 milliards de particules virales par gramme de selle, et ce, pendant une dizaine de jours. Dix particules suffisent à déclencher une infection. On peut déjà en conclure qu'il y en a sans doute partout, pour peu qu'une personne malade ne se lave pas correctement les mains après être allée aux toilettes ou qu'on n'ait pas enlevé ses chaussures en rentrant après avoir cheminé dans des rues crottées. « Le rotavirus infecte quasiment tous les enfants avant l'âge de 2 ans », « il représente 30 à 40% des causes de diarrhées aiguës » avec un pic hivernal de 50%. L'infection se manifeste souvent par une gastro-entérite aiguë (GEA), soit des vomissements, de la diarrhée et/ou de la fièvre, mais elle est asymptomatique dans près de la moitié des cas. Par les caractéristiques du virus, je dirais que c'est une maladie nécessaire de l'enfance, puisqu'on rencontre un jour ou l'autre le microbe.

« Les GEA à rotavirus surviennent le plus souvent chez des nourrissons de 6 mois à 12 mois ».

Premières questions : Qu'est-ce qui protège les enfants d'un virus omniprésent jusqu'à 6 mois et leur évite une GEA ? Les anticorps maternels, l'allaitement, les mesures d'hygiène, le fait qu'on porte les bébés loin d'un sol qui peut être infesté, une immaturité biologique quelconque ? Ou au contraire, la diversification alimentaire peut-elle induire une fragilité intestinale ? Ou une autre cause ?

En France, il est né environ 2 484 440 enfants ces trois dernières années (2009, 2010, 2011, INSEE), la quasi-totalité a été infectée par le rotavirus mais seulement 182 000 ont eu un épisode de diarrhée aiguë, 97 000 ont eu une diarrhée sévère, 18 000 ont été hospitalisés mais seulement 7 à 20 sont décédés (estimations sur des enfants de moins de 3 ans). La France s'en sort plutôt bien : c'est moins d'un décès sur 100 000 dans le pire des cas.

« Dans les pays en voie de développement, la gastro-entérite à rotavirus est la principale cause de mortalité infantile, responsable d'un demi-million de morts par an, chez les enfants de moins de 5 ans », nous dit encore le guide des vaccinations. Soit ! mais sur combien d'enfants nés en 5 ans ?

Nouvelle question : qu'est-ce qui sauve ici les enfants et les décime là-bas ?


B - Les études cliniques du Rotateq

Sur le texte de l'EMA, je lis que « 47% des nourrissons recevant le Rotateq ont présenté un effet indésirable comparé à 45,8% des nourrissons recevant le placebo. Les effets indésirables les plus communément rapportés, qui sont survenus plus fréquemment avec le vaccin qu'avec le placebo, étaient fièvre (20%), diarrhée (17,6%) et vomissement (10,1%). » Soit le tableau clinique d'une gastro-entérite, exactement ce qu'on voulait éviter. Soit aussi la même proportion des manifestations de l'infestation naturelle (environ 50% malades et 50% asymptomatiques). De plus, 8,9% des enfants vaccinés excrètent le virus vaccinal et des transmissions de souches vaccinales à des sujets contacts ont été observées. A ce niveau précis de l'étude, le bénéfice de la vaccination est absolument nul. On n'aurait pas dû commercialiser ce vaccin qui rend malade la moitié de ceux qui le reçoivent ET on aurait dû interdire le placebo ! Pourtant les chiffres sont là, écrits noir sur blanc.

Comment l'EMA a-t-elle pu négliger cette information primordiale ? ! Parmi toutes les organismes de santé qui gèrent la vaccination, qui a donc permis cette mise sur le marché et pourquoi ?


C - Constituants des vaccins contre le rotavirus

1 – Pour le Rotarix :

Rotavirus humain vivant atténué à plus de 1 000 000 DICC50, produits sur cellules Vero (lignée cellulaire cancérisée), bien sûr, mais aussi saccharose, dextran, sorbitol, qui ne sont pas des sucres anodins, acides animés, milieu Eagle modifié de Dulbecco (DMEM) et carbonate de calcium, gomme xanthane, eau stérile.

2 – Pour le Rotateq :

Cinq types de rotavirus humains et bovins réassortis, virus vivants atténués à environ 11 500 000 unités infectieuses, cultivés sur cellules Vero, mais aussi saccharose, citrate de sodium, phosphate monosodique monohydraté, hydroxyde de sodium, polysorbate 80, milieu de culture et eau purifiée.

Nouvelles questions : dans l'infestation naturelle, est-on en contact avec autant de virus ? A part ceux-ci, y trouve-t-on ces compléments de fabrication ? Et les microbes vaccinaux transmis à l'entourage étaient-ils exempts de ces résidus, sachant qu'ils ont baigné dedans ?


D - Effets secondaires

Indiqués sur les notices, le PGR européen (Plan de Gestion des Risques) et en post-commercialisation.

1 – Pour le Rotarix :

Diarrhée, irritabilité, douleurs abdominales, flatulences, inflammation de la peau, invagination intestinale aiguë, présence de sang dans les selles, pauses respiratoires chez les grands prématurés, décès liés à la pneumonie, inflammation de l'intestin ou de l'estomac, choc anaphylactique et, bien sûr, échec de la vaccination (0,23/100 000).

2 – pour le Rotateq :

Urticaire, invagination intestinale aiguë, maladie de Kawasaki, hématochésie, réaction d'hypersensibilité, infection respiratoire haute, rhino-pharyngite, rectorragie, otite moyenne, broncho-spasme, douleur abdominale haute, rhinite, maux de gorge, pauses respiratoires chez les grands prématurés, fièvre, vomissements, diarrhée, choc anaphylactique, et échec de la vaccination pour 0,27/100 000.

C'est à dire à peu près la même chose. A part les symptômes de la gastro-entérite (fièvre, vomissements, diarrhée), la maladie naturelle fait-elle ces autres dégâts ?


E - Les invaginations intestinales aiguës

Parmi les effets secondaires de ces vaccins, les invaginations intestinales aiguës (IIA) sont beaucoup étudiées car le premier vaccin contre les rotavirus, le Rotashield, a été retiré du marché moins de 2 ans après sa commercialisation « suite à l'observation d'un taux accru d'invagination intestinale aiguë ».

De nombreuses études et données internationales sont recueillies pour évaluer ce risque, avec des systèmes de santé et des conditions de vie différents selon les pays. J'ai donc préféré retenir le bilan national de pharmacovigilance du rapport du HCPS.

Je note d'abord que, si le nombre de doses vendues pour les deux vaccins est connu, le nombre d'enfants réellement vaccinés est inconnu car il s'agit d'une estimation à deux doses pour le Rotarix et trois pour le Rotateq. Ayant oublié un vaccin qui m'était destinée dans le réfrigérateur, et connaissant d'autres personnes dans le même cas, il y a une proportion non négligeable de vaccins qui finissent à la poubelle. De plus, les parents qui ont vu un effet secondaire grave suite à une première administration refusent la poursuite de cette vaccination. Donc j'estime qu'il n'y a aucune donnée fiable là-dessus. Pourtant, je continue mon analyse avec celles que me proposent le HCSP.

1 - Pour le Rotateq

Trois cas graves d'IIA pour 72 336 doses, soit, dans l'hypothèse de 3 doses par enfant, trois cas graves sur 24 112 enfants ou 12,4 cas pour 100 000 enfants vaccinés. Deux des enfants ont eu un lavement et le troisième a été opéré.

Si tous les enfants nés en 2009, 2010 et 2011, soit 2 484 440 nouveaux-nés environ, avaient été vaccinés avec le Rotateq, il y aurait probablement eu 308 cas d'IIA (et donc 308 hospitalisations) dont 205 auraient eu un lavement et 102 auraient été opérés.

2 - Pour le Rotarix

Vingt-deux cas graves d'IIA pour 378 552 doses, soit, dans l'hypothèse de 2 doses par enfant, 22 cas graves sur 189 277 enfants ou 11,6 cas pour 100 000 enfants vaccinés. Deux enfants ont guéri spontanément, 10 ont eu un lavement et 6 ont été opérés. On n'a pas de données pour les quatre derniers, sinon que l'IIA est survenue plus de 30 jours après la vaccination.

Si tous les enfants nés en 2009, 2010 et 2011 avaient été vaccinés avec le Rotarix, il y aurait eu 288 enfants hospitalisés pour IIA. Parmi eux, 26 auraient guéri spontanément, 131 auraient eu un lavement, 78 auraient eu une opération et on ignorerait les suites pour 52 enfants.

« Il est également important de noter que l'âge moyen de survenue de IIA des enfants vaccinés est de 2 mois pour le Rotateq et de 3 mois pour le Rotarix. L'âge moyen de survenue des IIA chez les enfants non vaccinés est habituellement situé entre 5 et 7 mois. » lit-on dans les conclusions du rapport. N'est-ce pas déjà assez significatif pour incriminer le vaccin ?

Je n'ai pas de données précises sur la mortalité de l'IIA, inférieure à 2%, sur les suites opératoires et sur les récidives. Dans le pire des cas, 6 à 7 enfants seraient morts avec le Rotateq et 3 à 4 pour le Rotarix. Si on compare strictement ces données avec celles de la maladie naturelle, cela semble acceptable, mais on oublie alors les autres effets secondaires et leur lot de complications. Par exemple, pour la maladie de Kawasaki, qui fait l'objet d'un suivi pour le Rotateq (et qui n'est pas indiquée sur la notice ! Merci pour les patients !), 5 cas ont été notifiés pour 36 150 enfants vaccinés lors des essais cliniques (contre 1 sur 35 536 enfants ayant reçu le placebo ; à mes yeux, c'est déjà significatif, c'est 5 fois plus !). Sur les enfants de moins de 3 ans nés en 2009, 2010 et 2011, il y aurait eu 343 Kawasaki, dont 6 à 7 seraient morts et une part non négligeable auraient des séquelles cardiaques pouvant entraîner un décès ultérieur. Les risques du Rotateq égalent dès lors ceux de la maladie naturelle.


F - Statistiques sur les effets secondaires pour le Rotateq

Je vous propose de faire le calcul des bébés qui seraient malades si tous les enfants nés en 2011, soit 827 000, étaient vaccinés avec le Rotateq. Je pense qu'on aurait sensiblement les mêmes statistiques pour le Rotarix car les effets secondaires des deux vaccins sont à peu près identiques.

Le schéma complet de vaccination par le Rotateq comprend trois doses et pour chacune, il y a un risque quelconque, que nous retrouvons dans la notice avec sa fréquence respective, sauf pour la maladie de Kawasaki, l'apnée des grands prématurés et les chocs anaphylactiques.

En supposant que les enfants ayant eu de la diarrhée, de la fièvre et/ou des vomissements (symptômes classiques de la gastro-entérite) ne forment qu'un seul groupe, cela permet régler la difficulté de calcul de la fièvre car elle accompagne souvent les autres affections. Notez que cela avantage la vaccination. En effet, plus d'un enfant sur 10 est alors malade, alors que si ces trois symptômes sont séparés, on arrive à un résultat de plus de 3 sur 10, soit le tiers des enfants vaccinés.

Je pars aussi de l'hypothèse où les enfants malades après une dose, ne reçoivent pas la(les) suivante(s) car je mise sur l'intelligence des parents et des médecins pour voir le lien cause à effet. Je n'ai donc gardé pour la deuxième dose que les enfants qui n'avaient pas été malades, et toujours dans les valeurs les plus favorable à la vaccination. Par exemple, si 82 à 826 enfants peuvent faire un urticaire, j'ai choisi de n'exclure que 82 malades pour la deuxième dose.

Je suppose ici qu'il n'y a pas de naissance prématurée (pourtant, c'est 64 enfants nés à moins de 37 semaines pour 1000 naissances en 2007 – doc F1106 de l'INSEE). J'y reviendrai plus tard.

J'ai choisi les dates d'administrations minimales conseillées par le schéma de vaccination, soit, 6, 10 et 14 semaines (4 semaines préconisées entre chaque dose).

Voici les résultats sous forme de tableau :


tableau_lettre2_prescrire


Dans le meilleur des cas, à six semaines de vie, 11,53% des bébés vaccinés seront malades. A 14 semaines de vie, soit trois mois et demi, 30,75% auront eu une gastro-entérite ou un autre effet secondaire. Dans le meilleur des cas...

Si on sépare les symptômes de la gastro-entérite, c'est juste trois fois plus, quasiment tous les enfants seront malades.

Avec l'infestation naturelle, on ne peut pas prédire quand l'enfant rencontrera le virus, sans doute à la naissance, peut-être à deux mois, à six, peut-être vers deux ans. En tout cas, il aura une chance sur deux d'être malade, mais aussi plus de chances de s'en sortir indemne qu'à 6 semaines de vie car son système immunitaire se développe peu à peu. Et s'il est allaité, il est bien mieux protégé.

Quel risque vaut-il mieux prendre et dans quels cas ? Qu'est-ce qui est le plus facile à soigner, une GEA ou une IIA ? Préfère-t-on voir mourir un enfant d'une GEA ou d'un Kawasaki ?


G – Prématurité et vaccination

On conseille les vaccins à rotavirus à six semaines de vie, quelle que soit la prématurité, mais après une gestation minimum de 25 semaines. Donc l'âge minimal préconisé pour ce produit est un fœtus de 31 semaines, soit 7 mois et demi de grossesse, en néonatalogie dans un environnement stérile, autant que se peut pour limiter les infections qui pourraient l'emporter, près de prématurés encore plus petits que lui, avec les risques avérés de contagion et contamination du virus vaccinal, pour un bébé qui n'a pas encore les défenses immunitaires nécessaires.

Ne trouvez-vous pas cela absurde ? D'un côté, on essaie de reproduire la bulle stérile de l'utérus maternel et de l'autre, on donne des microbes à boire. C'est comme si une aiguille pleine de virus traversait le placenta d'une femme enceinte de 7 mois et demi. Qui oserait ?

De plus, il y a un risque d'apnée pour les grands prématurés (entre 25 et 28 semaines de grossesse). Je ne comprends toujours pas la réaction des équipes qui se démènent jour et nuit pour sauver ces bébés et qui, sans aucune réflexion, administrent des vaccins pour les « protéger », sous prétexte que s'il y a un problème, il y a tout le matériel à côté ! Pourquoi se compliquent-elles la vie ? Aiment-elles à ce point les heures supplémentaires et les horaires décalés ? ! Ont-elles, ne serait-ce qu'un peu, conscience de leurs actes ? Et que penser alors des conseils d'hygiène donnés aux parents qui ramènent leur prématurés à la maison pour faire très attention aux microbes ?

Je vous ferai remarquer que même les enfants nés à terme peuvent présenter des difficultés physiologiques dues à leur immaturité. Aussi, le risque d'apnée pour ces enfants-là n'est pas non plus négligeable, avec pour conséquence une éventuelle mort subite du nourrisson.

Prévient-on les parents pour qu'ils puissent réagir rapidement ou rechercher les signes avant-coureurs ?


H – Transmission du virus vaccinal

Le virus vaccinal est parfois excrété par les enfants vaccinés et, pour cette raison, la notice met les parents en garde si l'enfant est en contact étroit avec des personnes ayant un système immunitaire affaibli, éventuellement à l'aide de médicaments. Ils doivent alors avertir leur médecin. Mais celui-ci pose-t-il cette question primordiale avant de faire son ordonnance ? Combien de parents lisent vraiment les notices des vaccins qui sont conservés dans leur frigo (et cela quand ils savent lire notre alphabet et qu'ils comprennent le français) ? Combien auront la présence d'esprit d'avertir les personnes qui s'occuperont de leur bébé qu'il vient de recevoir ce vaccin et qu'il est peut-être contagieux ? Les personnels de la petite enfance connaissent-ils cette caractéristique du vaccin ? J'en doute fort, sinon on verrait davantage de crèches et de lieux d'accueil refuser ces enfants vaccinés, justement pour éviter des épidémies de gastro-entérites. Quels moyens techniques ont-ils pour repérer les porteurs sains ? Aucun.

On s'inquiète du système immunitaire des personnes en contact avec les bébés vaccinés, mais songe-t-on que ces mêmes bébés ne sont pas au top de leurs capacités immunitaires ?

Les microbes, comme tous les êtres vivants, ne cherchent qu'un environnement favorable pour se développer et multiplier. Or, les intestins d'un bambin sont parfaits pour cela : nourriture à foison, température idéale, très peu de défenses immunitaires. On le leur offre, pourquoi refuseraient-ils ? Pourquoi se contenteraient-ils de rester sagement atténués pour que leur hôte puisse fabriquer ses défenses ?

Le HCSP nous offre un long chapitre sur l'épidémiologie des souches circulantes de rotavirus, par génotype et fréquence, graphismes, tableaux et cartes à l'appui. « La survenue d'infections par des virus d'origine potentiellement zoonotique a été régulièrement observée au cours des trois saisons, notamment par les souches de génotypes G6 et G8, qui possédaient des gènes NSP4 et VP6 d'origine animal, notamment bovine ». Les trois saisons étant celles où les vaccins ont été introduits, en particulier le Rotateq composé de rotavirus réassortants humain-bovin, cela ne m'étonne pas, surtout quand on sait que ces virus ont une grande capacité d'adaptation et de recombinaison.


I – Efficacité du vaccin

Le HCSP nous offre aussi de nombreuses statistiques sur l'efficacité de ces vaccins, avec indices de confiance, pourcentages, mais tout cela n'est qu'estimation sur des estimations. A mes yeux, ce ne sont que des chiffres qui dansent et qui ne prouvent rien du tout. D'abord, on ne comptabilise QUE les enfants après le quatorzième jour de leur dernière dose. On élimine ainsi des statistiques tous les enfants qui ont eu une gastro-entérite aiguë suite au vaccin, soit plus de la moitié des cas selon mes estimations. A ce prix-là, encore heureux que les enfants qui s'en sortent indemnes sont immunisés ! Pourtant il y a les échecs vaccinaux, ne les oublions pas.

J – Vaccins infestés par le circovirus porcin

Le communiqué de presse de l'AFSSAPS nous indique que « des fragments d'ADN du circovirus porcin de type 1 ont été mis en évidence dans des lots de vaccins Rotarix ainsi que des particules virales (…), des fragments d'ADN de circovirus porcin de type 1 et 2, ont également été identifiés dans des lots de vaccin Rotateq. » et que « le comité d'évaluation des médicaments à usage humain de l'EMA a conclu le 18 nov 2010 à l'absence de risque de santé publique, ce type de virus (PCV) n'étant pas considéré comme pathogène pour l'homme. »

Admettons, mais :

  • - On ne donne pas d'aliment carné à des bébés avant 6 mois (l'âge préconisé pour ces vaccins : 6 à 32 semaines).
  • - La viande de porc nécessite d'être cuite à cœur. Les circovirus sont-ils détruits par la chaleur ? Cela explique-t-il leur caractère « non pathogène » ?
  • - Songe-t-on à nos compatriotes juifs, musulmans, végétariens et végétaliens qui ont une aversion pour cet animal ?
  • - Ces vaccins sont censés « protéger » contre les rotavirus et non immuniser contre les circovirus porcin.

Je sais que d'autres vaccins ont, par le passé, été contaminés par le SV40 ou le virus de la leucose aviaire, tous deux cancérigènes. Je sais aussi qu'aucun vaccin ne peut être exempt de résidus indésirables de fabrication.

Dans ces conditions, quelle assurance peut avoir la personne qui reçoit un vaccin d'avoir un produit vraiment sûr ? Techniquement, comment peut-elle le vérifier ?


K – L'étude IVANHOE

Je pensais trouver des données importantes avec cette étude française des Dr Gagneur et Al. Je l'ai cherchée sur Internet, sans succès : ou elle était en anglais (ce qui est vraiment dommage pour une fois qu'on a une étude bien de chez nous), ou sur un site exclusivement réservé aux professionnels de la santé. Par contre, sans le chercher, j'ai eu accès à un document de l'Université de Sherbrooke, où il est clairement indiqué le montant des subventions reçues par le Dr Gagneur de Merck Frosst Canada (Évaluation de l’épidémiologie des hospitalisations pour gastro-entérite à rotavirus en Estrie 1993-2008), soit : 100 191,00 (dollars canadiens ?). Merck étant le fabriquant responsable du vaccin testé dans l'étude, le Rotateq, je trouve cela très troublant.

Je dois donc me résoudre à analyser les seules données du HCSP. L'étude IVANHOE (Impact d’une campagne de VAccination des NOurrissons sur les HOspitalisations pour gastroEntérite aiguës à rotavirus) est une étude prospective sur la communauté urbaine de Brest. Elle « montre une division par deux du nombre d'hospitalisations pour gastro-entérites aiguës à rotavirus chez les nourrissons de moins de 2 ans, avec une couverture vaccinale estimée à 47% environ », lit-on peu après un morceau de phrase qui me laisse perplexe : « malgré les différents biais inhérents à ce type d'études et les différentes méthodes utilisées ».

Voici les incohérences que j'ai relevées :

1* Outre que les données de 4 saisons de gastro-entérites aiguës (GEA) ne suffisent pas à mon avis à modéliser quoi que se soit, observons les variations annuelles du nombres d'hospitalisations :

2003 ≈ 40 , 2004 ≈ 30 , 2005 ≈ 70 , 2006 ≈ 40

2007 (année de la commercialisation du Rotateq) ≈ 40

Donc, logiquement, on attend entre 30 et 70 hospitalisations par an. La vaccination pour cette étude s'étend de mai 2007 à mai 2009.

2008 ≈ 55 , 2009 = 30

Il y a eu une augmentation des GEA dès la deuxième saison de vaccination (2008) qui est passée sous silence. Le nombre de cas de la troisième saison (2009) correspond à celui de 2004, qui elle, n'a pas connu de vaccination. Que nous disent ces chiffres ? Que la vaccination n'a rien changé à l'incidence des hospitalisations : on s'attendait à avoir entre 30 et 70 cas par an, on les a eus. Claironner ensuite que la vaccination réduit de moitié les hospitalisations des GEA dues aux rotavirus est une insulte au bon sens et à l'intelligence. Une insulte enfin à tous les enfants qui seront malades avec ce vaccin.

2* « L'impact sur les infections nosocomiales est en cours d'analyse », précise-t-on. Pourtant c'est une des causes importantes d'infection. Son incidence est estimée à 160/630 cas pour 100 000 enfants, ce qui n'est pas négligeable. N'est-il pas plus judicieux de déployer des moyens financiers pour la rénovation des hôpitaux et l'amélioration de leur niveau d'hygiène ? On diminuerait ainsi le nombre d'enfants qui viennent pour une autre pathologie et se retrouvent avec une gastro-entérite aiguë à rotavirus.

3* Encore une fois, j'ai des difficultés pour comprendre la formulation de certaines données : « 4318 enfants ont été inclus dans l'étude : 2216 (soit 51,3%) ont reçu une dose de vaccin ; 2034 ont reçu 3 doses de vaccin, soit une couverture vaccinale (CV) de près de 47%. » Que sont devenus les 68 enfants qui manquent ? Ont-ils reçu 2 doses, comme je l'interprète ? Et si c'est le cas, pourquoi la moitié des enfants n'a pas poursuivi la vaccination après la première dose ? Et combien de bébés n'ont pas été vaccinés avec le Rotateq dans la région de Brest ? Ont-ils été inclus d'une manière ou d'une autre dans l'étude ?

D'une manière générale, beaucoup d'enfants « disparaissent » au fil des études mentionnées dans ce rapport. Pourquoi ?

4* Il y a eu deux cas d'invagination intestinale aiguë pour 4318 enfants vaccinés, soit un cas pour 2159 bébés ou 46,32 cas pour 100 000, soit presque quatre fois plus que l'estimation du bilan de pharmacovigilance étudié plus haut. « Notifiés en adéquation avec le nombre attendu en l'absence de vaccination » ? Je n'en ai aucune certitude.

5* Nous n'avons aucune donnée sur les enfants hospitalisés pour GEA pendant la période de l'étude. Ont-ils été vaccinés ? Si oui, avec combien de doses ? Ont-ils été en contact avec un enfant récemment vacciné ? Ont-il contracté le virus à l'hôpital ? Quel était le génotype des virus : vaccinal, naturel, hybride ?

La vaccination ne semble pas avoir eu d'impact sur les enfants de plus de 2 ans. Pourtant, leur hospitalisation a augmenté. S'agit-il pour la troisième saison, des enfants qui avaient été vaccinés dès la première année (2 ans de plus) ? De leurs frères, de leurs camarades, d'enfants de passage dans la ville ? Parce qu'ils ne semblent pas avoir bénéficié de l'immunité de groupe.

6* Enfin, comparons les résultats de Brest avec ceux de quatre autres grandes villes, Paris, Nantes, Dijon et Saint-Etienne.

Ces statistiques débutent en juillet 2006, soit après la mise sur le marché du Rotarix, donc on ne peut pas voir l'incidence de la vaccination, juste comparer le nombre de rotavirus détectés par mois et par ville. Ont-ils entraîné une hospitalisation ? Le document ne le dit pas.

On remarque d'abord qu'il y a trois échelles différentes pour cinq villes, ce qui ne permet pas de voir tout de suite que Brest a les plus mauvais résultats pour les deux premières saisons après Paris (qui comptabilise 3 hôpitaux). Il se peut aussi que, pour les besoins de l'étude, ils aient comptabilisé cela plus sérieusement que les autres villes.

Par rapport à l'hiver 2006-2007, les pics hivernaux pour les années postérieures sont plus hauts et plus étalés dans le temps, sauf pour Paris et Brest mais seulement à la troisième saison (hiver 2008-2009). Paris (et les autres villes) a-t-elle bénéficié de la vaccination et avec quelle couverture ? Y a-t-il eu des rénovations dans les services ? Les mesures d'hygiène ont-elles été revues ? Cela n'est pas à négliger puisque les infections nosocomiales sont la principale cause d'infection à rotavirus dans les services de pédiatrie.

Avec toutes les réserves dues au manque de ces données, il ne semble pas avoir eu d'immunité de groupe et la vaccination aurait plutôt augmenté le nombre de rotavirus détectés.


L – Coût-efficacité

Le HCSP ne recommande pas la vaccination systématique contre le rotavirus pour les nourrissons de moins de 6 mois, parce que le Rotateq est peu coût-efficace et que le Rotarix est à la limite du seuil proposé par l'OMS. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir retenu toutes les données favorables à la vaccination :

  • - L'âge des enfants concernés est porté à 5 ans au lieu de 3 auparavant, ce qui rajoute 1200 hospitalisations annuelles.
  • - Choix de l'hypothèse haute de 15 000 GEA nosocomiales.
  • - Les coûts indirects liés aux arrêts de travail des parents.
  • - La non prise en compte des invaginations intestinales aiguës.

Voici ce qui n'est pas comptabilisé, ni même évoqué, par le HCSP : les coûts liés aux GEA dues aux vaccins, à leurs autres effets secondaires (broncho-spasme, urticaire, rhino-pharyngite, etc...), les arrêts de travail liés à ces mêmes effets, les coûts liés aux personnes vulnérables de l'entourage, la qualité de vie après un accident post-vaccinal.

« Les coûts directs liés au rotavirus sont estimés à 44 millions d'euros. » Avec une couverture vaccinale de 75%, le coût de la stratégie vaccinale serait de :

  • - 97 millions d'euros pour le Rotarix (78 pour la dispensation du vaccin et 19 pour la prise en charge des gastro-entérites à rotavirus non évitées), soit plus du double déboursé pour la maladie naturelle.
  • - 112 millions pour le Rotateq (91 pour la dispensation et 21 pour la prise en charge des GEA à rotavirus non évitées), soit presque trois fois plus que la maladie naturelle. Notez que dans les deux cas, on suppose qu'on n'éviterait qu'environ la moitié des frais liés aux GEA. Où sont les économies s'il faut dépenser le double, voire le triple, pour économiser à peine la moitié de ce qu'on dépense ? ! !

On me dira que la vie humaine n'a pas de prix et qu'il faut mettre tout en œuvre pour la sauver. C'est vrai, je suis d'accord. Malheureusement ces vaccins ne tiennent aucune de leurs promesses. Ils ne sont ni sûrs, ni efficaces, ni sans danger pour autrui. Pire, le nombre de décès qu'on « pourrait éviter » se retrouve dans les effets secondaires. Où sont les réels bénéfices par rapport aux risques ? Où est le gain pour la société ? Pourquoi payer des virus manipulés à 137, 80€ (2 doses Rotarix) ou 161,50€ (3 doses Rotateq), alors qu'on retrouve le vrai microbe partout gratuitement et que les enfants feront de toutes façons leurs défenses immunitaires ?

"Prescrire" conclut en 2006 : « la vaccination ne semble avoir une balance bénéfices-risques favorable que chez les nourrissons pour lesquels on craint que l'accès aux soins soit difficile ». Contrairement à vous, je déconseille la vaccination pour ces enfants-là, car ils ont de fortes chances d'être malades et de ne pouvoir accéder à des soins convenables. D'ailleurs, votre revue a fait un article en 2010 sur les résultats décevants de ces vaccins en Afrique et en Asie. N'ayant pas l'intention de reprendre mes études de médecine, je ne vois aucune raison à m'abonner à votre revue, je n'aurai donc pas accès à ces données-là.

Nous sommes arrivées à la fin de mes observations et ceci pour une seule vaccination ; j'espère que vous en apprécierez l'objectivité et la rigueur. Notez que, si les résultats sont à charge contre ces vaccins, c'est suite à une lecture critique des documents officiels et non à une quelconque théorie anti-vaccinale puisée dans un livre. Je cherche la vérité avec les moyens à ma disposition. J'aurais aimé qu'un organisme vraiment indépendant, qui a accès à davantage de documents, fasse consciencieusement ce travail d'analyse, certes long et fastidieux mais nécessaire.

Comme vous le voyez, de nombreuses questions ont été posées. Je suis persuadée que leurs réponses amèneront d'autres interrogations qui dépasseront le champ de la santé. Je suis aussi convaincue que cette même méthodologie montrerait les faiblesses de nombreux autres vaccins, mais je ne puis m’atteler à cette tâche énorme, ce n'est pas mon rôle.

Aurez-vous le courage de soulever la chape de plomb qui repose sur la vaccination ? De cerner ses problèmes et ses limites ? Répondrez-vous à cette dernière question : la vaccination permet de préparer les défenses immunitaires en proposant un « sous-produit » de la maladie. Mais qu'est-ce qui nous prouve que la personne vaccinée réussira sans dommage cette première épreuve ?



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